Essais de selles Stübben

 
 

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C’est décidé, je vais acheter une selle neuve pour Shaheen. C’est le meilleur moyen pour qu’elle soit adaptée au mieux ! Fanny, la commerciale Ile-de-France de Stübben est venue à deux reprises me faire essayer des selles de dressage.

 
 
 
 
 
Vendredi 17 janvier 2014
Aujourd’hui, j’ai essayé une dizaine de selles ! N’arrivant pas à choisir sur internet, j’ai demandé à essayer plein de modèles, car j’avais peur d’en regretter un plus tard..!
 
Fanny a été vraiment patiente car il y en avait pas mal, Shaheen aussi d’ailleurs. Certaines selles ne m’ont pas du tout plu, d’autres n’allaient pas à Shaheen.
D’ailleurs, le changement de comportement qu’elle pouvait avoir selon les selles (tête complètement en l’air ou, au contraire, ne jamais relever la tête une seule fois) était assez flagrant.
C’est pendant ces essais d’ailleurs je me suis fait la réflexion suivante : il est certain selle actuelle ne convient pas à Shaheen puisqu’elle relève la tête aux transitions descendantes, ce qu’elle ne faisais plus du tout avec deux modèles que j’ai essayés : la Genesis et la Maestoso.
C’est finalement ces deux selles qui ont retenu mon attention puisqu’elle semblaient bien aller à Shaheen, et c’était celles que je préférais.
 

 
Nous avons convenu d’un second rendez-vous avec Fanny, car elle avait oublié une selle que je voulais absolument essayer. Par ailleurs, comme j’hésitais beaucoup entre les deux modèles dont j’ai parlé, j’ai prévu de les essayer à nouveau lors du second essai.
 
En conclusion, cette séance d’essais ne m’a pas totalement convaincue, car l’arçon Stübben est très technique, et semble nous éjecter de la selle si l’on a une mauvais position. Je me suis alors retrouvée comme une débutante, les genoux verrouillés, tentant tant bien que mal de tenir sur ma jument ! Cela me fais un peu peur, étant donné le prix que j’y mets, de ne jamais m’y faire, mais Fanny m’assure que l’on s’y habitue.
Je pense aussi que l’on arrive toujours à s’habituer à quelque chose de nouveau, mais je suis cependant confortée dans l’idée de pouvoir faire un deuxième essai !
 
 
 
Mardi 28 janvier 2014
Fanny est venue pour la deuxième fois ! La selle qu’elle a amené n’allait vraiment pas, Shaheen mettait la tête haut comme elle ne l’avait jamais fait avant, elle ne semblait pas du tout bien avec cette selle !
 
J’ai donc réessayé les deux modèles de la dernière fois et, ce coup-ci, je me suis sentie vraiment bien dedans, contrairement à la première fois ! Je m’étais déjà faite à cet arçon très technique, donc je me dis que cela viendra très vite !
La question ne s’est pas vraiment posée : j’étais vraiment mieux avec la Maestoso. On est donc parties sur celle-ci, mais je vais faire patienter Fanny quelques jours car Darroze, le sellier que je voulais absolument voir mais qui est dans le sud de la France, a prévu une tournée en IDF pour très bientôt. J’attends donc de voir !
Mais je suis vraiment satisfaite par cette selle Stübben !
 
 

La Maestoso sur un cheval. Toutes les photo de cet article ont été empruntées au site Stübben
La Maestoso sur un cheval. Toutes les photo de cet article ont été empruntées au site Stübben

 
 

Rencontre avec Isa Danne

 

Le 31 décembre, à l’occasion d’un essai de selle, j’ai fait la rencontre, bouleversante si je puis dire, d’Alexandra.

 
 
En effet, cette dernière m’a carrément donné un petit cours de dressage lors de mon essai, et m’a appris énormément de choses dont j’ignorais les fondamentaux :  la bonne position à adopter, l’incurvation comme base de tout travail, le fait que le cheval doit reporter son poids sur l’arrière main…
Cela a vraiment créé une révélation en moi quant au travail à effectuer avec Shaheen, je me suis rendue compte que j’ai voulu aller trop vite, que mon moniteur n’a pas pris le temps de m’expliquer tout ça, et que je dois reprendre les bases de façon plus solide.
 
 
Alexandra m’a alors parlé d’une dame que je ne connaissais pas, Isa Danne, qui donne des cours sur un simulateur afin de travailler sa position.
Je suis allée visiter son site et, enchantée, j’ai pris rendez-vous avec elle.
Le 6 janvier, après plusieurs jours d’impatience, nous y voilà.
 
 

Isa Danne 1
Isa Danne et son trotteur réformé, Nagano

 
Ma rencontre avec Isa Danne a été fantastique. J’ai redécouvert l’équitation.
 
J’ai commencé par une séance sur le simulateur, où j’ai pu apprendre et comprendre beaucoup de choses sur la bonne position, et tenter de l’améliorer. C’était vraiment enrichissant, j’espère pouvoir y faire plusieurs séances car je veux vraiment arriver à une position qui gène le moins possible le cheval (et si possible, qui serait jolie à voir !).
 
Ensuite, j’ai pu assister à deux cours qu’elle a donné à des élèves.
C’est en l’observant qu’une grosse remise en question s’est opérée en moi, puisqu’elle n’emploie pas du tout les mêmes méthodes que mon moniteur. Ce dernier est plutôt dans l’idée de soumission du cheval, le fait de le pousser à fond pour qu’il donne tout, afin que la séance s’arrête, comme une récompense. Je n’ai jamais, au fond de moi, voulu travailler ma jument comme ça. Isa, tout au contraire, est dans la douceur, elle effectue de nombreuses pauses, à chaque qu’un exercice est bien réalisé, afin que le cheval assimile et ait un moment de réflexion.
 
J’ai pu voir des chevaux vraiment heureux. C’est assez inexplicable, mais cela se ressentait vraiment. Ils donnaient tout et avaient envie de travailler. Par ailleurs il ne s’agit pas pour elle de rechercher la mise en main à tout prix, mais plutôt l’abaissement des hanches et l’équilibre du cheval, grâce, notamment, à de nombreuses transitions et exercices de deux pistes. Ainsi, en abaissant peu à peu ses hanches, le cheval vient se mettre de lui même sur la main. Et cela était flagrant : des chevaux qui sont parfaitement sur la main, équilibrés, et ne s’appuient pas sur le mors !
 
 
Isa Danne 2
Les deux photos de cet article ont été empruntées au site d’Isa.

 
A mes yeux, cette méthode est beaucoup plus dans le respect et, surtout, la compréhension du cheval. Elle est ce que j’ai toujours voulu faire, et j’ai envie de suivre cette voie, d’arrêter mes cours actuels…
Mais je suis à la fois tiraillée car cela me fait un peu peur, de ne plus être encadrée (mon moniteur étant le seul autorisé dans mon écurie). Isa m’a conseillé cependant de travailler seule plutôt qu’avec quelqu’un dont je n’aime pas les méthodes. Elle m’a dit de me faire confiance et faire comme je le ressens avec Shaheen. Il est vrai que je pourrais, surtout que j’ai des bases de dressage, mais cela me fais peur… Je suis un peu perdue.
 
Dans tous les cas, je ne sais pas si Shaheen prend un réel plaisir, pour le moment, à travailler en dressage. Je voudrais vraiment ne pas la blaser ni la pousser à bout mais la respecter, collaborer dans la joie et la bonne humeur, et surtout hors de l’idée de soumission !
Isa ne pousse jamais ses chevaux à bout et ne leur rentre pas dedans, et pourtant ceux-ci sont vraiment allant et généreux. Ils veulent faire plaisir et se faire plaisir.
 
Au fond, les deux méthodes convergent vers la même idée, comme la plupart des méthodes en dressage ; c’est à dire la recherche de la légèreté, mais les voies pour y accéder sont différentes. Et je ne veux plus celle de l’obsession de la mise en main, du contact constant et du cheval qui se fait porter par son cavalier. Je veux, moi aussi, me concentrer sur l’arrière main, afin que l’avant suive de lui même, avoir une jument équilibrée et heureuse de faire du dressage.
 
C’est pourquoi j’ai aussi décidé de reporter Lamotte et d’arrêter les concours de dressage tant que nous ne serons pas prêtes. Je me mettais la pression inutilement. Je voulais aller vite, être prête pour juillet. Je vais reprendre toutes les bases, et retrouver du plaisir dans le dressage !